AMBIANCE RÉSOLUMENT de fête, ce samedi après-midi au centre social Les épis. D'abord parce que la structure s'ouvrait en grand aux visiteurs, et très facilement. Mamans avec poussette, personnes éprouvant des difficultés à se déplacer s'engouffraient dans l'ascenseur, près de la salle du restaurant scolaire, comme s'il avait toujours fait partie du décor.
En réalité, cela ne fait que 15 jours que l'équipement est opérationnel et que le centre social a fini sa cure de Jouvence. « Le gros oeuvre a démarré en août. Il a fallu percer la dalle sur les trois niveaux, pour desservir aussi les Archives municipales », rappelle Raphaël Beck, le directeur des Épis. Du coup, la salle des Pitchoune a été un peu réduite. Mais ses murs ont retrouvé des couleurs joyeuses, celle du logo des Épis, déclinées jusque sur les radiateurs.
Le guichet d'accueil a lui aussi été adapté. Tout de rose vif vêtu, il se met à la portée des bambins. On trouve toujours à l'étage deux coins WC : l'un a été réaménagé dans un ancien placard de stockage, l'autre s'est mis aux normes au niveau de la taille pour pouvoir accueillir une personne en fauteuil roulant. Enfin, au sol, des picots préviennent les personnes malvoyantes de leur arrivée à l'étage. Des aménagements plus que bienvenus : « Pour certaines dames se retrouvant le mardi ou les pratiquants de la gym senior, grimper un étage était déjà un obstacle. Désormais, ils reviennent », se réjouit le directeur. Dans son discours, Marie-Christine Noël, la présidente des Epis, n'a d'ailleurs pas hésité à qualifier le lieu de « nouveau centre social car plus accessible pour le public accueilli et plus accueillant pour continuer à entretenir le lien social ce qui est, au regard de la triste actualité, plus que nécessaire ».
Coup global des travaux, ascenseur compris : 130.000 EUR, financé à 80 % par la CAF (caisse d'allocations familiales) de Meurthe-et-Moselle, le reste étant à la charge de la Ville dont les employés municipaux ont réalisé les travaux.
Article de l'Est Républicain
Pour la circonstance, les ateliers du lieu faisant montre de leur savoir-faire, dans les différentes salles. Certains membres, comme pour les mosaïques ou la sculpture sur terre, étaient même en plein travail.
Les enfants n'étaient pas oubliés puisqu'en visitant l'intégralité des salles, ils pouvaient trouver ici et là les moufles, pantalon, chaussures, blouson et bonnet destinés à habiller Camille, une silhouette en papier. A la clé, un petit jouet souvenir.
Autre animation entrant dans la thématique du jour, celle d'Aurélien, qui proposait un parcours en aveugle et en binôme. L'un guidant celui qui avait les yeux bandés. Déroutant.